Page 1 sur 1

Un touareg tracte un Boeing 747

Posté : 15 janv. 2007, 16:43
par fab01

Re: Un touareg tracte un Boeing 747

Posté : 15 janv. 2007, 16:50
par spyde

C'est un touareg W12 :?:

Posté : 15 janv. 2007, 18:08
par dav-86
trop fort ce TDI

Posté : 15 janv. 2007, 21:51
par fab01
Comme dirait mon ami "c'est un V10 tdi"

Posté : 16 janv. 2007, 09:47
par Gaby
fab01 a écrit :Comme dirait mon ami "c'est un V10 tdi"
Toutafé...

http://www.volkswagen.fr/evenements/act ... index.html

[ image externe ]

[ image externe ]

Posté : 16 janv. 2007, 09:53
par Sector_94
C'est pas bien pratique d'avoir un Boeing perso qu'il faut tracter...

:mrgreen:

Posté : 16 janv. 2007, 10:29
par fab01
Il y a 2 choses qui se remarquent:
- C'est le nouveau touareg (feux avant différents)
- Par contre un 747 avec les 2 réacteurs super rapprochés c'est quoi comme 747 ? (Jamais vu?) Stroke ???

Posté : 16 janv. 2007, 13:00
par cyril92
Photos et textes sont la propriété de VW France : www.volkswagen.fr

Record pour le Touareg (Communiqué VW France - 3/12/2006)


Le « Remorquage d’un Boeing 747 par un Touareg » s’est déroulé sur l’aérodrome de Dunsfold en Angleterre, près de Londres. L’idée initiale, sérieuse au demeurant, était de tester les performances d’un tout-terrain haut de gamme en matière de motorisation, de transmission intégrale et de carrosserie.

[ image externe ]


Le Touareg est tout à fait adapté à la traction, avec un poids remorquable autorisé de 3 500 kg et une charge admissible par essieu de 1 640 kg (à l’arrière). Mais lorsqu’il ne s’agit plus d’atteler une remorque pour bateaux de 3,5 tonnes mais un quadriréacteur de plus de 155 tonnes, avec une surface portante de 511 m², un fuselage de la taille d’un immeuble pouvant accueillir 450 passagers, les choses sont un peu différentes. Une préparation est indispensable.

Il a fallu tout d’abord augmenter le poids du Touareg V10 TDI pour qu’il soit en mesure de tracter le Boeing 747. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est indispensable pour que la puissance du moteur puisse être totalement convertie en force de propulsion. Des charges d’un poids total de 4 345 kg, sous forme de plaques et de boules d’acier, ont été réparties à l’intérieur du véhicule. Le poids total du Touareg atteignait ainsi 7 030 kg, répartis de la manière suivante : 2 755 kg à l’avant et 4 275 kg à l’arrière.

[ image externe ]

Les autres aménagements ont été relativement limités. La boîte du Touareg V8 FSI, plus courte, est venue remplacer celle du V10 et la pression des pneus Michelin de série a été augmentée à 4,5 bars. Enfin, la vitesse maximale a été limitée, non pour éviter un décollage intempestif de ce surprenant attelage, mais afin de protéger les pneus. Les autres équipements, qu’il s’agisse du moteur, de la suspension ou de la transmission intégrale, étaient tous de série.

Un dispositif spécifique a permis d’atteler le Boeing 747 au crochet d’attelage du Touareg : l’expérience pouvait commencer. Les ingénieurs avaient calculé que le V10 TDI, compte tenu de son couple maximal (750 Nm) et des rapports de sa boîte, était capable de déplacer environ 200 tonnes. Mais personne n’aurait jamais pu imaginer qu’un véhicule de 4,75 m de long et de 1,70 m de haut puisse effectivement remorquer un avion de plus de 70 m de long et de 19,40 m d’envergure, et, qu’en plus, les conditions météorologiques typiquement anglaises s’en mêlent, forte pluie et vent contraire.

[ image externe ]

Cependant, le Touareg s’en est fort bien tiré. Au volant, le technicien Uwe Krieghoff. Il prend le volant et mis le contact. Sur la console centrale, il sélectionne le mode « LOW », activant ainsi le démultiplicateur, ce qui répartit la force de propulsion à parts égales sur l’essieu avant et l’essieu arrière. Uwe Krieghoff enclenche manuellement la seconde sur la boîte automatique, en se disant que le départ du 747 avec ses 18 roues de près de deux mètres et ses 155 tonnes, devrait être imminente. Ce sont ces quelques secondes qui nécessitent la plus grande force de traction. Dès que l’attelage aura démarré, ce sera gagné. Mais pour le moment, la seule chose qui bouge, c’est l’aiguille du compte-tours. Uwe Krieghoff appuie sur l’accélérateur, engageant la pédale à mi-course. Et, sans le moindre à-coup, le Touareg démarre, entraînant le Boeing. Au bout de 150 m, Uwe Krieghoff arrête l’ensemble.

Le contrôle effectué, un peu plus tard sur le Touareg, a permis de constater que le véhicule n’avait subi aucun dommage et était en parfait état.

Le Touareg nouvelle génération est actuellement disponible. Il est équipé de série de l’ESP et du système de stabilisation de l’attelage, qui évite un débattement dangereux de la remorque en cas de vitesse trop élevée ou de problème de répartition de la charge. Lors du test du 747, ce dispositif n’a pas eu à intervenir : la vitesse n’a pas dépassé 8 km/h.